Les petites frappes

Plus de 80 % des personnes en réanimation en raison du covid sont en surpoids. Or, le surpoids étant une conséquence de la bouffe industrielle, quatre patients sur cinq auraient évité une forme grave du coronavirus si des multinationales n’empoisonnaient pas l’alimentation avec du gras et du sucre.

D’un côté, on détruit l’hôpital. De l’autre, on affaiblit la santé de la population par des additifs alimentaires. Et, au premier virus inconnu, la multiplication par cinq des malades rencontre la diminution drastique des lits d’hôpitaux.
La poursuite des intérêts privés entraîne une prise de risques avec la santé qui finit par se retourner contre les intérêts privés. Car la crise économique engendrée par deux confinements, peut-être trois ou quatre, si elle va enfoncer les plus démunis, ne va pas arranger non plus les affaires des dominants.
Le cynisme de nos dirigeants, au service des lobbies, se double d’une imprévoyance et d’une bêtise. Non seulement ils ne pensent qu’à nous voler notre argent, mais ils sont incapables d’établir les bases d’un monde qui permettre de faire des affaires. Au final, ce ne sont que des petites frappes.
On a fini par se laisser convaincre que l’économie et la vertu ne faisaient pas bon ménage. L’image du requin aux dents longues servait à nous convaincre que le salaud, désinhibé, était meilleur en économie que le bon ligoté par ses valeurs. Sauf que le salaud, plus archaïque dans son développement personnel, a une personnalité pulsionnelle qui l’empêche d’envisager le long terme. Son immoralité n’est donc pas un garant d’intelligence, bien au contraire. C’est pourquoi nos gouvernants ne prévoient rien, vivent dans l’instant et sont capables de tout, sauf de gouverner.

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Les brutes endimanchées à la tête de l’État sont donc responsables de la gravité de la crise sanitaire, et ceci en raison de leur irresponsabilité. Bref, ils ne font illusion que lorsque tout va bien.
L’irruption du virus, c’est celle d’un parasite concurrent des capitalistes. À force d’exploiter les gens, nos politiciens les ont affaiblis au point de les rendre accessibles à un autre exploiteur, plus malin qu’eux. Maintenant, ils essaient de protéger par tous les moyens les contribuables pour éviter qu’ils ne disparaissent et ne puissent payer leurs multiples taxes.
Incapables de raisonner à long terme, les hommes politiques et les économistes, aussi crétins que des bestioles, se sont fait doubler par un virus.

Jean-Luc Coudray

Narration : Mélaka