Information, propagande, culture & croyance

La réalité se forge par le crédit apporté aux informations que l’on reçoit ; c’est pourquoi chaque individu ou groupe d’individus ou bien encore des populations de cultures différentes, ne peuvent se comprendre non seulement s’ils n’ont pas accès aux mêmes informations, mais aussi à la crédibilité apportée à celles-ci. Chacun, alors, vivant dans SA réalité.

Pour un esprit, un tant soit peu éclairé, c’est-à-dire : instruit, éduqué et cultivé à minima, il apparaît comme évident qu’il n’existe plus de débats d’idées, mais des débats de certitudes. Dans ces conditions, l’échange est stérile, tout comme il est vain d’opposer un croyant à un athée. De plus, j’attire votre attention sur la forme que prennent aujourd’hui les « débats » dans les médias ; en effet, généralement, deux clans diamétralement opposés s’invectivent plus qu’ils ne discutent (quand tout le monde ne parle pas en même temps !), le tout chaperonné par un animateur clownesque assisté d’un comique aux interventions plus proches d’un potache que d’un humoriste. Ces spectacles, car il s’agit bien de spectacles, sont consternants et ne peuvent en aucun cas informer ou donner à réfléchir, tant ces bouffonneries ne peuvent intéresser que les personnes dont le niveau intellectuel est égal ou inférieur aux intervenants médiatisés, dont la médiocrité intellectuelle est proportionnelle à leur taux d’écoute…

pseudo experts bésot

Le problème étant posé, cherchons en les causes. Elles sont multiples : la culture, le cultuel, l’éducation, l’environnement, la télévision, l’obéissance à l’autorité supérieure (les corps constitués) et le manque d’intelligence. Ensuite deux possibilités, soit vous avez incorporé un ou plusieurs facteurs énumérés précédemment, soit aucun. Dans les deux cas, si votre capacité, à analyser et à réfléchir sont inexistants, vous êtes un ignorant.

Bien souvent, les personnes se disent informées, en grande majorité par les médias, mais le plus important est de s’informer, c’est-à-dire que lorsque je reçois une information, d’où qu’elle provienne, je la vérifie, j’écoute ses détracteurs et en conjuguant mes capacités intellectuelles avec mes connaissances acquises, à supposer que j’ai lu au minimum quelques philosophes, sociologues, ou écrivains, je me forge une opinion. Opinion qui accepte la contradiction, mais face à des arguments solides et à des raisonnements logiques et non face à des sophismes, comme il en pleut en ce moment. Cependant, rien n’est jamais définitivement acquis, peu de choses relèvent d’une vérité absolue.

Nous vivons aujourd’hui, depuis deux ans, l’exacte illustration de mes propos. Telles les religions, la covid est devenue une psychose collective.

Je vous invite à réfléchir sur cette dernière mise en garde scientifique et médicale (qui ne date pas d’hier) :

« Une trop grande consommation d’informations anxiogènes pourrait provoquer des hallucinations ou de la paranoïa chez certaines personnes ».

Braka

Narration : Braka